Pleurer comme une rivière à grand courant le 24 juin dans son salon en regardant Paul Piché chanter L'escalier pour le show de la Saint-Jean. Pleurer le Québec pas encore autonome. Pleurer rager en se demandant pourquoi c'est faire que le pays existe pas encore pis quand c'est que le monde va suivre. Pleurer l'inaction.
Pleurer le 24 juin devant sa télé en se demandant pourquoi c'est qu'encore hier pendant l'autre fête les amis étaient plates, pourquoi c'est qu'encore on se sentait tu-seule à triper un peu.
Pleurer pendant les paroles de chansons de solitude de Paul Piché pis cracher la morve du mec qui nous a baisée la veille, brusque et insensible. Parce que toutes les peines se mélangent.
Pleurer... parce qu'on se sent seul : c'est vien évident. Même si c'est la Saint-Jean.
Pleurer parce qu'on voudrait les bras qu'on imagine autour de soi, pour rêver avec soi... à ce Québec libre, épanouï.
jeudi 24 juin 2010
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