jeudi 24 juin 2010

Pleurer mon Québec qui sait pas encore se torcher tu-seul

Pleurer comme une rivière à grand courant le 24 juin dans son salon en regardant Paul Piché chanter L'escalier pour le show de la Saint-Jean. Pleurer le Québec pas encore autonome. Pleurer rager en se demandant pourquoi c'est faire que le pays existe pas encore pis quand c'est que le monde va suivre. Pleurer l'inaction.
Pleurer le 24 juin devant sa télé en se demandant pourquoi c'est qu'encore hier pendant l'autre fête les amis étaient plates, pourquoi c'est qu'encore on se sentait tu-seule à triper un peu.
Pleurer pendant les paroles de chansons de solitude de Paul Piché pis cracher la morve du mec qui nous a baisée la veille, brusque et insensible. Parce que toutes les peines se mélangent.
Pleurer... parce qu'on se sent seul : c'est vien évident. Même si c'est la Saint-Jean.
Pleurer parce qu'on voudrait les bras qu'on imagine autour de soi, pour rêver avec soi... à ce Québec libre, épanouï.

jeudi 6 mai 2010

Urb-Annie, t'es déplacée !

J'A-DORE les orages ! Parce que toutte peut pas toujours être sec, cimonac !
Je tripe quand ça clash crash crache.

Pis j'aime ça que'l'diâble, être mouillée.

Quand crackpotisme rime avec mélancolie

L'acte solitaire de l'écriture s'avère le chemin de traverse nécessaire à l'ascension de mes folies les plus audacieuses. Je le sais depuis longtemps, encore faut-il que je continue de marcher sur le sentier. Avancer. Et ce sentier plus souvent sec que humide respire lui-même les poussières qu'il soulève à mesure que se tracent les aspirations idéales d'un avenir incertain. Poussières parfois chargées de souvenirs d'enfance qui font piquer les yeux. Et si, par bonheur, une musique s'arrime aux pas, alors peut surgir la mélancolie, lorsque la poséie chantée sur le rythme raconte le passé. Le bonheur est parfois rempli de mélancolie. Risque de pluie fine... il faut laisser tomber, pour adoucir le sentier. Et si c'est l'orage qui languit, eh bien qu'il tonne ! et je me baignerai nue dans la boue.

L'acte de création la comprend, la nécessité de son introspection solitaire bien qu'il espère, en silence, la rencontre d'une âme complice, sur le chemin. L'acte de l'écriture de soi attend l'autre. L'avenir n'est-il pas certainement incertain si on l'envisage seul ?

Et si le visage du complice se révélait la musique elle-même ? Je l'accueillerais en dansant, c'est sûr. Elle, mystérieuse compagnonne, mais je ne manquerais plus de continuer à pleurer souvent, encore, car l'effet qu'elle me fait est immensément troublant. La musique, vêtue tant de sensualité que de violence. La musique, jouissive de langueur ou aggravée de coup de foudre au beurre noir. Elle coule dans mes veines : je suis vivante.


Je ne marche plus. Aujourd'hui, je fais des pirouettes et de jolies simagrées sur l'allée sablonneuse que je poursuis depuis ma naissance. Oui c'est MAINTENANT que je suis prête à sauter. Bondir. Haut. Si je ne descends plus du nuage où j'aurai atteri, c'est que l'âme que j'aurai trouvé là-haut ne sera rien de moins qu'un ange. Et si celui-ci souhaite que je redescende, il pourra venir avec moi, m'accompagner jusqu'en bas, et marcher aussi. La piste s'humectera. Verdira. Et moi j'éclabousserai.

jeudi 15 avril 2010

Bienvenue à tous sauf la famille !

Hey ! Nouveau blogue !

Tout le monde est en fooooorme ?

Ho !

Pour la présentattion de moi-mingue, lisez à drette. C'est faitte ? All riiiiiight !

Passons donc du coq à l'âne.

J'avais envie d'essayer. Mais je me doutais pas... Les cours de danse contemporaine, c'est-tu l'art de glisser su'le plancher EN BOBETTES ?
Tourner en bobettes.
Sauter en bobettes.
S'écarter en bobettes.
Rouler en bobettes.
Se tenir la main, en bobettes.

Moi quand je veux une fille en bobettes, je l'amène drette dans mon lit ! Ah pis j'oublie pas 'a musique pentoute je le jure. Mais je peux bouger comme ça me tente. Y a pas de belle prof qui me dirige à drette, pis à gauche, pis à drette, pis en l'air pis hop. Quand est-ce qu'a va me dire de frencher 'a plus belle en bobettes estiiiiiiie j'ai hâââââte-te-te ?

Dans mon cours de danse contemporaine, j'suis pas pentoute capable de suivre la chorégraphie. Je regarde les p'tits nichons qui pointent comme les miens. Toutes-les-Bobettes-ont-pas-besoin-de-bracière, icitte. C'est à peu près 'a seule chose que je me sens en commun avec elles toutes. On n'a toutes pas de boules.

Dans mon cours de danse contemporaine, je fais une blague. Quand la prof essplique la twist à catcher, moué je la catch pas ça fait que je vomis une réplique de clown hfaaaaa ! Y a une Bobette qui me fait des sourcils méchants. Eille. La plus grosse, des Bobettes.
Non mais hhhééhhh j'essaye juste de détendre l'atmosphère, je trouve ça plaaaaate ! Tiens pis encore tieeens, je me tape su'une fesse wou ! Ouh boy la grosse t'as l'air d'un taureau, r'renifle-moué ça c't'e fumée-là qui te sort par les narines.

Dans le cours de danse contemporaine, la prof 'a dit qu'a met plein de styles de musique. Dans le cours de danse contemporaine, la musique country ressort du lot en estie. Tu me mets de la musique country ? À moi, là ? Wô regarde moi ben aller. J'aime ça, le countryyyyyyyy ! Ça swing mon affaire, hein ?

Dans mon CORPS de danseuse urbaine, chu pas pentoute capable de me faire diriger. Ciao la compagnie ! Moué j'aime mieux me défouler. Icitte c'est trop techniconstipé.